Environ 5% des patients hospitalisés sont infectés à l’hôpital. Les risques varient en fonction des données personnelles du patient, du niveau d’hygiène ou des soins prodigués. Les bactéries pathogènes proviennent généralement du patient, mais elles sont transportées vers le site infecté par du personnel ou du matériel médical. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre la dynamique de ces infections afin de les prévenir et de les guérir.
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Avocat victime d’infection hospitalière
Chaque année, de nombreuses personnes meurent d’infections nosocomiales dans les établissements médicaux. La cause de l’infection nosocomiale est la propagation de bactéries lors d’une intervention médicale. Lorsque l’infection survient pendant ou après l’hospitalisation et que le patient n’est pas affecté avant de se rendre dans une clinique privée ou un hôpital public, on parle d’infection « hospitalière ». Lorsque vous êtes face à cette infection, n’hésitez pas à contacter un avocat en droit médical pour évaluer votre cas.
Des symptômes peuvent apparaître pendant et après l’hospitalisation. Les symptômes et l’apparence varient en fonction de la période d’incubation et de la nature de la procédure. Les infections nosocomiales ou infections dites nosocomiales (infections hospitalières) ou IAS (infections liées aux soins – infections liées aux soins infirmiers) ont un large éventail, car le ministère de la Santé stipule que «si l’infection survient dans le diagnostic, le traitement, les soins palliatifs et prévention du patient ou gestion de l’éducation ». Il y a d’autres facteurs qui peuvent causer cette infection : l’âge, le diabète, la démence
Que dois-je faire si je suis victime d’une infection à l’hôpital ?
Les avocats des victimes d’infection nosocomiale savent que les institutions médicales, les cliniques privées ou les hôpitaux publics sont responsables des dommages causés par l’infection nosocomiale, à moins que les acteurs de la santé ne rapportent des preuves de causes externes. Le devoir de l’avocat est de prouver et de confirmer que l’infection est une infection hospitalière.
Attention : si un médecin exerce la médecine à titre privé, il n’a que l’obligation d’infection hospitalière et doit prouver la faute du praticien. Il est également nécessaire de prouver que la stérilité ou les mesures préventives sont inadéquates ou incomplètes. Si le dommage répond à la norme grave, il est possible d’envisager une compensation pour les infections infectées dans le cabinet libéral dans le cadre de l’unité nationale.
En bref, selon les circonstances, il est possible de réclamer une indemnisation pour les patients souffrant de telles infections hospitalières :
- Établissements de santé ou praticiens de la santé (si les causes étrangères ne sont pas signalées) ;
- Si le dommage subi est grave, ou si l’agence de santé ou le professionnel de santé prouve qu’il existe une cause externe, c’est l’ONIAM ;
- Des experts médicaux peuvent déterminer l’existence de la maladie, la nature et la gravité de l’infection à l’hôpital : votre avocat demandera à l’expert médical ;
- Si l’établissement médical est privé, c’est le tribunal de révision (tribunal judiciaire) ;
- Tribunal administratif où l’établissement est un lieu public.
Il est fortement recommandé de contacter votre avocat avant d’entreprendre toute action ou d’accepter une quelconque indemnisation.
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Tout savoir sur les infections nosocomiales : que risquez-vous à l'hôpital ? Bertrand Gachot, Patrick Ledrappier FavreBertrand Gachot, Patrick Ledrappier
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