AccueilActualitéUne année 2022 exceptionnelle pour les tomates en France

Une année 2022 exceptionnelle pour les tomates en France

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Les tomates sont des légumes-fruits rafraîchissants et très appréciés des Français. Les principales régions productrices de France sont la Bretagne, la Provence-Alpes Côte-d’Azur et les Pays de la Loire.

En 2020, près de 660.000 tonnes de tomates ont été produites (source : Agreste), ce qui était une bonne production. Encore plus, on a vraiment constaté une surproduction de tomates cette année 2022.

Quelle serait la raison de cette hausse de production et quelles pourraient être ses conséquences ? Vous allez découvrir tous les détails dans cet article !

2022 : la cause de la surproduction de tomates cette année

L’unique raison de la surproduction de tomates, cette année, est la chaleur hors norme. En effet, les tomates, qui profitent du soleil brûlant, mûrissent très tôt. Cette vérité est théoriquement déjà vérifiée par les scientifiques-chimistes.

Aussi, les maraîchers confirment cela et cherchent en amont des solutions pour confronter à ce soit disant problème. L’exploitation la Racinerie, à Saint-Cyr-en-Val (Loiret), a même arrêté la cueillette, en attendant de pouvoir transformer les tomates en conserve.

La météo caniculaire entraîne donc un phénomène de surproduction, qui ne concerne pas seulement les tomates, mais également d’autres légumes comme les courgettes.

Lise Michaud explique : « Avec les chaleurs précoces qu’on a eues, on a, on estime, à peu près trois semaines d’avance sur la production de tomates ». Maintenant, si la chaleur fait augmenter la production des tomates, la question est : y a-t-il des conséquences néfastes à cela ?

Les effets de cette hausse de productivité de tomates

Même si cette année 2022 est une année exceptionnelle pour les tomates en France, il existe toutefois des effets indésirables dus à cette surproduction. La situation semble avoir même pris un tour alarmant !

Le risque de gaspillage alimentaire

Nous savons tous que lorsqu’il y a une surproduction d’un produit, il y a toujours une possibilité de gaspillage. Durant ces derniers mois, on a remarqué que les opérateurs ne cessent de ramener des tomates pour la transformation.

De ce fait, des quantités importantes sont stockées et parfois jetées. Les pertes financières sont également importantes pour les cultivateurs puisqu’ils font face aux difficultés de commercialisation et à la concurrence déloyale d’importateurs.

En effet, il n’existe pas encore un cadre de travail visible et consensuel entre les agriculteurs et les industriels au niveau de la transformation. Certes, si c’est le cas, les gaspillages seront moindres et il y aura également une meilleure coordination.

La hausse des prix sur le marché

Une autre conséquence de la surproduction des tomates, cette année, est l’augmentation des prix sur le marché. En effet, 95% de la production française est cultivée sous des serres chauffées au gaz.

La hausse de la productivité ne dépend donc pas seulement de la météo caniculaire, mais également du gaz servant de chauffage. Toutefois, la guerre en Ukraine a provoqué la flambée du prix des énergies et en particulier celui du gaz : il a été multiplié par dix. Les tomates se vendront donc chers cette année même s’il y a une surproduction.

La conservation : un meilleur moyen d’absorber toute la surproduction

Même si les tomates et les autres fruits et légumes sont actuellement à leur pic de production, il existe toujours des moyens d’y faire face. En effet, il ne s’agira pas de réduire la chaleur amenée par le soleil ou le gaz, mais opter pour plus de moyens de gérer la surproduction.

La meilleure solution consiste ainsi à utiliser la méthode de conservation des aliments. Les traitements de conservation appliqués aux aliments visent à préserver leur comestibilité et leurs propriétés gustatives et nutritives.

Cette méthode permet également d’empêcher le développement des bactéries, champignons et microorganismes dans les aliments. La conserverie fonctionne donc à plein régime et évite ainsi un gaspillage alimentaire, même s’il sera difficile d’absorber toute la surproduction.

Lise Michaud rajoute : « La commercialisation en vente directe est difficile, donc si on veut utiliser la tomate et la valoriser, c’est maintenant, et la conserverie est vraiment l’outil adapté ». Pour rentrer plus dans l’univers de l’agriculture français, vous pouvez également consulter ce magazine : https://fermeduplateau.fr/.

Pierre Le Marier
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